Conçues par deux travailleurs sociaux, l’un en Australie, l’autre en Nouvelle Zélande. Michael White et David Epston dans les années 1980 ont mis en commun leurs pratiques à contre-courant des process habituels.
Ils ont poursuivis leur réflexion innovante dans l’accompagnement des minorités, des personnes aux identités abîmées, en souffrance …
Dans les années 2000, cette approche arrive en France et séduit les professionnels de l’accompagnement.
Les pratiques narratives partent du postulat que la personne détient le savoir pour faire face à ses difficultés.
L’idée, au travers d’une conversation spécifique et guidée, est de redonner le savoir à la personne. C’est elle qui sait le mieux ce qui est bon pour elle. Nous allons rechercher dans les récits de sa vie les qualités, les compétences déjà mobilisées par le passé, les valeurs qui lui sont importantes. Le but est de construire de nouvelles histoires qui rendent plus fort pour faire face aux tempêtes de la vie.
L’objectif est de créer des récits qui libèrent, qui ne se focalisent pas sur les problèmes mais sur les compétences des personnes ou des groupes pour qu’ils redeviennent «auteur de leur vie », plus riches de savoirs sur eux-mêmes.